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mardi 17 janvier 2012

Peut on considérer des tentatives de suicides comme des effets collatéraux d'un incident de micro managment ?

francoise zorro
20:02 (Il y a 0 minutes)

Lettre ouverte à
Baudouin Prot Directeur.Général.BNP/PARIBAS
 



























































































































 
ref: Nombreuses victimes des malversations des gestionnaires de comptes de le BNP Paribas Monaco/obligations argentines
 Peut on considérer  des tentatives de suicides  comme des effets  collatéraux d'un incident de micro managment ?

Monsieur,
Mr G C, qui est aujourd'hui dans un profond état dépressif et parle régulièrement de suicide, a été l'une des nombreuses victimes des malversations des gestionnaires de comptes de le BNP Paribas Monaco, fort mal surveillés en leur temps, par les équipes d'encadrement et les directeurs de cet établissement.

Vous seriez peut être tenté de le qualifier du terme peu flatteur de  "victime collatérale", dans le cadre d'une gestion de micro managment, sans réelle importance à vos yeux, au vu de la grandeur des charges qui reposent sur vos épaules. Cela serait une grave erreur!

Monsieur G C, ainsi que bien d'autres clients déconfits et réduits à la misère, a tenté à plusieurs tentatives de trouver un arrangement amiable avec Mr Dominique Roy, directeur de votre établissement Monégasque ( les courriers vous ont été transmis). Il s'est à chaque fois retrouvé devant un mur de dédain,  et devant un incroyable sentiment d'impunité qui transpirait des propos de Mr Roy et de son conseil juridiques,  propos proférés devant témoins, sans aucun sens moral " Ici à Monaco, nous ne craignons rien".

Que d'arrogance!  Des journalistes enquêtant sur ces faits, suite à la parution d'un premier article dans le Canarde enchaîné   ( Monaco hebdo et Libération) ont rendu publique la terrible épreuve à laquelle il se trouve aujourd'hui confronté. Ces journalistes évoquent aussi 2 autres cas similaires, de clients qui ont presque tout perdu du fait de l'incapacité du directeur de vos établissements monégasques, Mr Roy, et de son gestionnaire de portefeuille, Mr Pascal Stillitano.
Ces clients hélas ne sont que les premiers d'une longue liste

Mr G.C quant à lui a aussi assigné le 20 décembre la banque BNP PARIBAS MONACO pour faute grave, gestion hasardeuse et imprudente, défaut de conseil et manquement à ses obligation de défense des intérêts de ses clients. Il a perdu la quasi totalité de son patrimoine, (environ 700 000 euros), qui a été follement investi contre toute logique et contre tout bons sens presqu'exclusivement en obligations argentines à une époque ou ces obligations étaient considérées comme des JUNK BOND à très haut risque, et interdite à la vente au public , comme le prouve le livret descriptif qui les accompagnaient: et cela les gestionnaires de compte ne pouvaient l'ignorer, sauf à être de fieffés incapables.

Mr GC a encore une fois, aprés avoir assigné la banque,  demandé à son avocate de revenir vers Mr ROY en lui indiquant qu'il souhaitait trouver un arrangement amiable. Comme à chaque fois, il a obtenu la même réponse, un refus  obstiné, dont il s'est ouvert à nous.


De notre côté, aujourd'hui au vu d'éléments nouveaux qui ont été apporté à notre connaissance, nous pouvons prouver
- que les gestionnaires de portefeuille avaient été avertis par leurs  supérieurs hiérarchiques Suisse et par les conseillers de l'établissement, dés 1998, puis en 2000 , qu'il fallait cesser d'acheter les obligations argentines, à haut risque, et au contraire  les vendre pour le cas où il y en aurait encore eu dans les portefeuilles des clients. Pourquoi Mr Stillitano n' a t il pas suivi ces prescriptions? pourquoi ses supérieurs, avertis l'ont ils laissé faire?


- que la banque avait pour seule logique  la logique du profit, au détriment de la recherche de la protection des intérêts de ses clients; en effet sur chaque opération de vente ou d'achat, les commissions très élevées et souvent surfacturées   ne profitaient qu'à la BNP PARIBAS ( ex UEB)
- que c'est un vaste  système de fraude en bande organisée sur les commissions et rétrocommissions qui a été mis à jour, car les gestionnaires trichaient  sur le montant des commissions, et au lieu d'applique le taux officiel  défini par contrat,  majoraient celui ci de façon cachée, le doublant ou même le triplant ( ce qui explique pourquoi sur le seul document officiel fourni par la banque  dans le cas de Mr G.C, les cases qui devaient comporter le montant des commission ne sont pas renseignées, ce qui est bien entendu totalement illégal). On peut se demander à juste titre si un tel système ne continue pas à prospérer jusqu'à aujourd'hui


Pour ce faire, nous communiquerons toutes ces informations aux avocats des victimes de la BNP PARIBAS MONACO, afin qu'ils demandent  que soient saisies les boites vocale et  mails de plusieurs employés de la bnp Paribas au premier novembre 2003 et au mois d'aout 2010, car ces enregistrements contiennent les preuves de ce que nous affirmons.

Comme vous le savez la banque est tenue de conserver tous ces documents 10 ans, et elle doit les tenir à disposition de la justice.

Tous ces faits frauduleux sont passibles de sanctions pour non respect de la réglementation bancaire franco/monégasque.

Ce sont des dizaines et des dizaines de clients pour la seule BNP Paribas qui ont ainsi été grugés et abusés, pour un montant global de plus de 50 000 000 d'euros minimum  ( pour la seule bnp paribas Monaco)
Bien loin d'être de petits problèmes de "micro managment", ils démontrent que les gestionnaires de  Bnp Paribas, Première banque Française,  ont  laissé le succès leur monter à la tête, et se croient au dessus des lois.  Ils  démontrent aussi comment des directeur d'établissements monégasque, peu regardant sur les méthodes et trop gourmands, veulent croire et faire penser qu'à Monaco, il n'y aurait pas de lois; que la Principauté, qui se bat pourtant pour démontrer sa volonté  de lutter contre l'image de paradis fiscal douteux qui lui colle à la peau, resterait un terrain de jeu pour trafiquants en tous genre, où seul le pouvoir de l'argent ferait loi!


C'est tout simplement scandaleux. Particulièrement alors que SAS la Prince Albert II lutte dans répit et avec une volonté de fer pour clarifier et rendre limpide la vie économique de la Principauté, et que justement grâce à tous les efforts entrepris, Monaco est sorti de la liste grise des paradis fiscaux non-coopératifs établie par l'OCDE.

Aujourd'hui du fait des comportement fautifs des dirigeants et gestionnaires de portefeuille de la BNP Paribas, la presse s'est emparée de ces affaires, et il n'est que de faire une recherche sur internet avec google pour s'en convaincre. Et cela ne fait que commencer! Pour le moment les articles ne sont parus qu'en langue française. Mais les journalistes sont curieux et veulent en savoir plus, car ils veulent étaler au grand jour la duplicité des banquier et leur manque total de sens moral.

Il est lamentable de constater que simplement par ce qu'un établissement bancaire refuse de reconnaître ses fautes, on en arrive là!  Et votre responsabilité Mr Prot est en effet bien lourde, qui engage la BNP Paribas et la BNP Paribas Monaco ( la banque est connue pour être procédurière, car elle pense que les clients mécontents baisseront les bras et se lasseront!) dans un procès a l'issue plus qu'incertaine au vu des documents  dont la production par vos service ne manquera pas d'être invoquée, procès qui non seulement ternira  irrémédiablement la réputation de BNP Paribas mais aussi celle d'une principauté qui vous a accueilli a bras ouverts et ne mérite en rien un tel camouflet.

Quelle belle publicité pour vous et pour la principauté de Monaco qu'un titre du genre   " un client de la BNP PARIBAS Monaco, ruiné par sa banque se suicide".

Oseriez vous dire que  tout cela n'est que du "micro managment"?

Francoise Zorro
copies par mail à 
Secrétaire particulière de S.A.S. le Prince Albert IIde Monaco
Mr Piccinini  Ministre des finance de Monaco
amaf: association Monégasque des Banques et de la Finance

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